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Les dérivés

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Note à ne pas toucher : A faire : histoire des guides de FF XI, dico DB + livre d'artworks copiés par square, finir partie FF XII + ultimania FF VII

A partir de 1998, Ebay prend de la notoriété et incite nombres d'autres sites à l'export vers l'Europe et les USA. Internet sera la base de la popularité des séries nippones sur notre vieux et borné continent. Le succès n'est pas forcement immédiat mais en quelques années la notoriété et la qualité de ces jeux renversent toutes les espérances. Contrairement à ce que l'on pourrait croire les japonais ne sont au départ pas les plus friands en goodies.

La première série à produire des objets dérivés est star-wars, série qui aura un impact entier sur le monde en général. Les mangas japonais tel que nous les connaissons naissent à la fin des années 70, Ceux des années 50 représentaient uniquement des mondes réalistes post médiévaux ou de société, ce qui n'est pas forcement le plus intéressant. La naissance de dragon ball au milieux des années 80 renverse la tendance. Un monde intemporel, très proche de nous et en même temps si lointain… L'univers manga-animation moderne japonais est né. L'influence pro-moderne américaine liée à la culture médiévale japonaise donnent naissance à ces univers antinomiques mêlant pro-modernisme et sociétés médiévales. En effet Star-Wars n'est qu'un entremêlement de vaisseau spatiaux, une flotte rebelle menée par un rebelle au grand cœur, je nomme notre ami Skywalker contre Vader l'impitoyable. Quoi d'influence nippone dedans vous me direz… Lord Vader porte un costume de shogun médiéval simplement remis au gout du 38ème siècle. Son casque est largement inspiré du casque que porter le shogun Tanaka. Luke porte un kimono traditionel japonais. Les combats au sabre représentent les combats le katana à la main (dans les épisode IV, V et VI en tout cas, car dans la revanche des siths, c'est plus du dragon ball Z qu'autre chose…). Bref vous l'aurez noté Star Wars n'est qu'un tas de référence à la culture médiévale nippone…

Ainsi les japonais prenant conscience que leur culture en impose grave se mettent aux mangas milieu des années 80. Dragon Ball est le manga le plus médiatisé, comptant le plus d'épisodes distribué par Bird studio puis Toei animation. Les Chevalier du Zodiaque, Ranma, Ken, Sakura Taisen (tiré d'un manga éponyme) marquent le début du règne du mélange de culture nippone médiévale et moderne occidentale. La claque est immense (jusqu'à l'arrivée de Harry Potter). Dragon Ball est le premier média japonais a créer un ensemble médiatique et de dérivés d'une grande importance. Les arbooks, dictionnaires de mondes imaginaires, cosplays, OST de séries etc sont nées avec ce phénomène.

Arrive le jeu vidéo… Puis les RPG…Passons les détails, Dragon Quest, Asterix et les indiens, Final Fantasy… Tout cela chamboule le monde… Le RPG s'inspire du manga moderne, se basant sur les même bases (progression d'un personnage simplet capable de tuer 1000 ennemi d'un seul revers de main à la fin du manga/jeu). Le succès est énorme. Vers un renouveau du cinéma, un nouveau Star Wars ?

Les maitres du goodie sont les japonais, ceux du dérivé sont les fils des pilgrim fathers…

Final Fantasy arrive… Les japonais sortent les livres de soluce de 35 pages… Tout cela dure jusqu'à Final Fantasy VII.

Une nouvelle ère du dérivé ? En effet, si les précédent épisodes de Final Fantasy sont restés cloitrés au japon (passons FF I, FF IV easy type, V et VI qui ne remporteront pas la palme américaine…) FF VII est la claque mondiale, au USA le style de jeu colle parfaitement, l'histoire du méchant cynique, charismatique, plus stylé que le héros déchire tout.

Les guide-artworks de FF II/III/IV/V et VI sont à la fois des petits guides sur le jeu accompagnés des dessins d'Amano, mais à l'époque ils ne se vendent que très peu. Seul l'OST de FF 6, distribué par une boite externe s'était bien vendu, ainsi que les albums réarangé tel celtic moon qui devait être composé à l'origine par la chanteur Enya, et les piano collection, cependant c'est surtout plus tard que ces CD se vendront très bien, une fois la série bien imposée. Les réarrangements et les albums de regroupement naitront plus tard.

L'OST de FF7 sort et fait un carton. S'en suit l'incontournable piano collection, reprenant les grand thèmes au piano et un CD du best of des musiques de FF7.

Brady Games, petite compagnie à l'époque commence à avoir sa petite importance, cette société édite des soluces de Jeux Videos. Le guide de FF VII leur rapporte une somme monstrueuse. Un an plus tard il est édité vers l'Europe où il se vend maintenant à 300 € sur ebay…

FF Tactics sort quelques temps après, mais Prima vista compagny prend le relai et crée le guide de FFT, Les compagnies sont alors de taille égales.

Final Fantasy VIII sort… Brady Games games sort alors un nouveau guide, Prima Vista compagny fait faillite. Piggyback europe est né. Piggyback sort son premier livre soluce avec FF8, la qualité du papier surpasse tous les autres livres, la qualité est irréprochable. Petit problème, Un seul auteur de piggyback parle japonais ils se basent donc sur le guide de Brady Games pour la soluce, bien entendu squaresoft donne ses artworks et quelques données aux concepteurs mais c'est tout contre l'équipe de Piggyback qui détient nombre de relation avec les boites de développement japonaises. Ainsi Brady Games détient THE BOOK OF FF VIII (jusqu'à la sortie du guide ultimania) dont le guide européen n'est qu'une pâle copie en plus beau.

Et là changement de situation. Remarquant le succès des jeux et des dérivé, Final Fantasy VIII est le premier jeu vidéo à Sortir un guide officiel au japon vrai de vrai (passons celui de FF I et II qui ne ressemble à rien de même que le petit sur FF7). L'an 2000 étant passé sans bogues et sans fin du monde, Squaresoft créé Digicube, une division uniquement tournée sur le dérivé.

Final Fantasy VIII Ultimania est né, une livre à la fois d'artworks, sur le système de jeu, de bestiaire, de walkthrough, de CG. Tout y est, plus de 50 pages sur le triple triad, toutes les villes sont détaillées, toutes les régions, termes, histoires, secrets, quêtes annexes, descriptions des personnages selon plusieurs concepteurs du jeu, dessins préparatoires, interviews, explications sur les véhicules, points de vu sur l'histoire et les moments forts… Et bien plus. Les japonais comptent bien montrer que c'est eux qui ont fait les jeux et ne laisseront pas les étrangers s'y mettre à leur place. A noter qu'aucun livre japonais n'est plus gros qu'un tapis de souris et fait de 700 à 900 pages… Alors que les livres occidentaux n'en comptent que 160 à l'époque… (360 avec celui de FF XII). A noter également square décide de lancer une box speciale FF VIII comportant un t-shirt collector, des stickers, une memory card, le jeu en version “not for sale separately” , + le poster de Squall et Seifer.

La même année, digicube lance des statuettes de Final Fantasy VII et VIII représentant les personnages principaux et les invocations. Mis à part la version du Vaisseau ragnarok à l'echelle à 1/52.

Digicube sort deux OST de FF VIII, dont une limitée. Le succès est énorme. S'en suit un piano collection sublime, reprenant les meilleurs thèmes cette fois ci au piano.

Le succès est immédiat, les marchés d'import s'arrachent ces objets. Dorénavant Squaresoft éditera chaque statues à un nombre d'exemplaire limité qui sera renouvelé en un nouvelle série à chaque fois.

Amano commence a créer ses nouveaux recueils qui se vendent comme des petits pains. (Citons “the down”, ou encore “final Fantasy” publié bien avant.)

L'année suivante squaresoft lance les figurines “top of the tops”, des figurines en bronze des héros en SD (super deformed) coûtant une vraie fortune, chaque valant environ 1000$, toutes sorties en 2000 exemplaires. Inutile de dire qu'elle sont maintenant très recherchés car jamais refaites. Il y a Terra de FF6, Cloud de ff7, Séphiroth, Squall et Pampa.

Famitsu magazine et wikly jump auparavant diffusant uniquement des news et séries tout ce qu'il y avait de plus manga, se mettent aux jeux videos, les couvertures représentant sangoku et ses amis sont remplacées par des couvertures et CG avec Squall et ses amis… Akira Toriyama (auteur de Dragon Ball, Dr Slump et Chara designer dans Chrono Trigger et Chrono Cross) éditait jusqu'alors toutes les couvertures de V-Jump.

V-Jump est le premier magazine au monde qui ose se lancer dans la spécialisation d'artwork. L'année de sortie de FFVIII, deux hors-série sortent présentant chacun plus de 120 pages d'artworks et de CG. Le succès est immédiat. Après les figurines, et guides, il est temps de se lancer dans les artworks. semaines après sort Final Fantasy VIII et Final fantasy VII memorial, présentant des CG (peu d'artworks car ce n'est pas le plus recherché à l'époque) publiés par Digicube. Digicube prend également en charme la distribution des recueils d'Amano.

FF IX sort. Bradygames se lance même avant la sortie du jeu japonais dans l'élaboration de son guide. Mais cette fois-ci Squaresoft décide alors de limiter le marché étranger sur ses produit. Le guide de bradygames sort bien trop en retard et n'est vraiment pas complet… Squaresoft impose que les secrets soient découvert uniquement via le site playonline grâce un un système de codes donnés dans les guides officiels créé. Site à l'époque créé dans le but de satisfaire la filiale digicube. Final Fantasy IX ultimania sort, Square se fait un fric monstre. Digicube décide de relancer un nouveau album de CG baptisé Final Fantasy IX postcard. Ainsi que visual art collection. V-Jump lui publie tous les artworks et dessins préparatoires dans un nouveau Hors-série qui ressemble à s'y méprendre au libre publié par Bradygames. (En moindre qualité, n'étant qu'un magazine de papier fin.)

Bradygames ne chôme pas, il obtient de Square Enix le droit de distribuer l'ensemble des artworks de Final Fantasy IX, dans le recueil “The art Of Final Fantasy IX”. Cependant l'expérience ne sera pas renouvelée.

L'OST de FF IX remporte un bon succès, sans toutefois égaler le vente du single Eye on Me de Faye Wong publié 2 années auparavant et resté 2 semaines et top des ventes au Japon.

Final Fantasy X sort, nouvelle machine, nouveaux horizons, nouvelle claque. L'OST à nouveau publié par Digicube fait un carton, rupture de stocks, à nouveau une édition limitée et une normale, ainsi que pour la première un vocal collection, il y a également piano collection. (Notez que seul le 9 n'a pas connu d'édition limitée). L'OST limitée de FF VII présentée sur un socle magnifique sort presque en même temps. Nobuo Uematsu à de quoi être fier de lui.

Digicube travaille n'arrache pied et nous pond pas un mais 2 guides !! Final Fantasy X scenario Ultimania, Battle ultimania L'un de 412 pages sur le scénario, récapitulant tous les points principaux, + détails sur les lieux, personnages, 120 pages sur le blitzball, personnalité de chaque personnage secondaire (si, si !!), chaque description de chaque écriteaux, de chaque musique, de chaque brin d'herbe ou presque. Battle Ultimania fait pareil mais en mettant l'accent sur chaque combat, chaque monstre, chaque arme etc… Même nombre de pages, même bonheur, mieux que le Nutella. Est également publié visual art collection et FF 10 postcard album.

Bradygames et Piggyback nous concoctent pour la première fois des guides (presque) complets. En effet, nombre de quêtes annexes et secrets n'étaient pas présents dans les guides précédents… Ici (presque) tout y est…

La riposte ? Digicube sort Final Fantasy X ultimania OMEGA, c'est à dire LE LIVRE… Des centaines de pages avec des artworks, les lieux, les personnages, les secrets les plus imperceptibles (dont l'énigmatique signification du chant des priants), bref chaque arme est passée au crible (dessins, formes, etc), chaque lieu, chaque animal du monde de Spira… Enfin la chronologie + l'analyse complète du scénario permettent presque de voir FF10 comme une œuvre littéraire à part entière.

Le film final fantasy fait un bide énorme, cela fut la fin de digicube qui malgré la qualité coutera trop d'argent à square qui se retrouve en mauvaise posture.

2002 : passons FF tactics advance, qui mis à part le guide européen ultra rare (et ultra beau) n'intéresse personne. Digicube publie “The Sky”, la plus grande compilation d'arts de Yoshitaka Amano San. 4 lives présentant tous les dessins à l'encre et au fusain de l'artiste concernant les FF du 1 au 10 + un livre spécial présentant des artworks jamais publiés auparavant. L'ensemble pèse 7 kilos, de quoi ravir les plus chanceux.

Square et Enix fusionnent.Nouveau horizons ouverts, les deux plus grosses boitent du jeu vidéo japonais deviennent une seule et même usine à rêve.

Final Fantasy X-2, nouveaux goodies japonais à l'effigie de YuRiPa, les trois drôles de dames, pas de V-jump cette fois ci, mais 3 art book, De nouveau, Visual art collection est lancé, ainsi que “the spheres with materials” ainsi qu'un artbook spécial publié par bradygames compris dans le guide officiel collector. De nouveau digicube publie ses derniers guides ultimania avant de fermer la porte : FF X-2 ultimania 1, le 2 ainsi que le last mission ultimania. Les OST comprennent les vocal collection, piano collection, last mission. 20020220 est publié, un superbe album, ainsi que plusieurs albums arrangés, mohoroba, potion relaxation etc… Le guide européen sort, toujours plus complet, il se vend à des centaines de milliers d'exemplaires. Sortira également en fin d'année un guide artbook sur tout ce qu'il y a à savoir sur Spira, le blitzball etc, il reprend les arts de FF X et X-2.

Les black mages sont né, avec aux commande Nobuo Uematsu, plusieurs tournées/cartons sont organisées, et deux albums sortent reprenant divers musiques de combat de FF en version rock.

de 2002 à 2005 : petit temps mort, Square en profite pour sortir FFXI qui au début ne connait qu'un succès mitigé mais qui saura s'imposer par la suite. Seul bradygames tente de sortir un guide au primptemps 2003, le jeu marche bien au USA, et début 2004, avec la sortie de la nouvelle expansion, la version 2 du guide sort. Square quand à lui reprend lui même le marché de sa filiale digicube et produit l'OST en version spéciale avec la reproduction de la fresque qu'à produite Amano et qui orne l'entrée des studio Square Enix japan. Il fait environ 4 mètres de long, représentant les continents de vana diel et ses monstres.

2005 : Advent children, OST formidable, film formidable, les black mages s'en donnent à cœur joie. Advent children advent pieces est le coffret DVD le plus cher et le plus beau au monde, comprenant Cloud et fenrir sa fidèle moto en figurines, un script du film, la version internationale de FF VII limitée, un porte clefs numéroté, un gobelet, un T-shirt griffé du loup de Cloud et une casquette + le film et ses supléments sont Last Order. Aux USA, une édition limitée très belle est également sortie, rien à voir avec Advent pieces mais au moins il y a le choix des voix en Français.Cependant il coûte 35 € au lieu de 600 l'autre :-) Deux artbooks sortiront, reunion files présentant les personnages et l'histoire de leur création ainsi que diverses autres infos sur la série et sur crisis core et de nombreux artworks inédits. L'autre est avant tout un recueil de CG.

Final Fantasy XII apporte le nombre de goodies le plus important, avec son OST limitée, ses potions aux herbes, ses cartes, ses guides collectors, ses figurines magnifiques et des arbooks qui n'apparaissent que maintenant…

A noter également que tout au long de l'aventure Square ont été publiés : un jeu de carte à collectionner en 6 séries et comprenant des centaines de cartes/artworks de tous les final fantasy. Un jeu de triple triad et un jeu de Tetra master…

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