Secret Of Mana (Seiken Densetsu 2)

Fiche Technique

Plateforme SNES
Éditeur Square Co., Ltd
Développeur Square Co.,Ltd
Genre Action-RPG
Dates de Sorties

- Europe : 24 novembre 1994
- Etats-Unis : 3 octobre 1993
- Japon :6 août 1993

Concepteurs

- Production : Hiromichi Tanaka
- Direction artistique : Koichi Ishii
- Musique : Hiroki Kikuta
- Programmation : Nasir

Secret of Mana est le deuxième épisode d’une saga intitulée Seiken Densetsu : « La légende de l’épée sacrée ». Il fait suite à Seiken Densetsu premier du nom, sorti en 1991 sur famicom, renommé Final Fantasy Adventure aux États-Unis et Mystic quest en Europe, bien que n’ayant aucun lien direct avec la saga Final Fantasy, autre grande licence de Squaresoft. Peu connu du public européen, Secret of Mana remporta pourtant lors de sa sortie un franc succès auprès des critiques et des joueurs, notamment grâce à des graphismes chatoyants, une histoire simple et attrayante, des musiques de qualité, ainsi qu’un gameplay intuitif et dynamique. La version européenne aura également droit à l’ajout d’un guide de jeu (à l’instar d’Illusion of Time), considéré aujourd’hui comme un véritable artbook, attisant la convoitise des collectionneurs. Faisant office de « Graal » auprès des inconditionnels du genre action / RPG (aux côtés d’un certain Zelda III : A Link To The Past sorti deux années auparavant), Secret of Mana occupe encore aujourd’hui une place de choix dans le coeur de nombreux joueurs.

Synopsis

Secret of Mana, c’est d’abord l’histoire d’une civilisation qui a bien mal usé des ressources dont elle disposait (à l’image de la Shinra avec l’énergie mako dans Final Fantasy VII). En effet, cette civilisation s’est servie de l’énergie mana pour construire une arme ultime : le « Fort mana ». Les dieux mécontents envoyèrent alors une armée de monstres chargée de détruire le fort. Une guerre éclata, ruina le monde et fit tomber l’énergie mana dans l’oubli. C’est alors qu’un héros, muni de l’épée mana, fit son apparition et mit fin à la guerre en se chargeant lui-même de la forteresse maudite. La civilisation protégée par l’épée scellée dans le roc pouvait repartir de zéro, prospérer à nouveau…. jusqu’au jour où, l’épée perdant de sa puissance, l’Histoire était sur le point de se répéter, comme le prévoyait la légende :

« Alors que la force mana décline, l’obscurité tombe sur le pays tourmenté…
Le peuple attend le héros qui brandira l’épée… Excalibur, Durandal, Gigas,
cette lame porte moult noms car, au fil des lustres, la légende et les mythes
n’ont cessé de la glorifier. De fait, cette arme est une et unique :
c’est l’épée mana ! »

L’arrivée du Mal, un héros, une épée, voilà comment débute l’aventure. Un jeune garçon découvre ce qui semble être l’épée de la légende, et la retire de son bloc séculaire. Banni de son village à la suite de cette découverte, sa mission sera de redonner à l’épée toute sa puissance afin de sauver le monde. Commence alors pour le héros fraîchement désigné une aventure colorée, faites de périls et des rencontres, dont deux personnages qui viendront le rejoindre dans sa quête. C’est donc aux commandes d’un trio que le joueur devra sauver le monde de Secret of Mana des griffes de l’Empire, une organisation malfaisante asservissant les populations…. L’éternel combat du bien contre le mal …

Gameplay

Secret of Mana est ce que l’on appelle un action / RPG, c’est-à-dire que les combats se font en temps réel, et que chaque ennemi vaincu rapporte un certain nombre de points d’expérience, augmentant soit la force des personnages, soit leurs armes, soit leurs magies. Un menu on ne peut plus clair – et dont l’apparence est paramétrable ! – permet de vérifier ces évolutions.
En ce qui concenre les combats à proprement parler, les héros ont la possibilité d’user directement de leurs armes (longue-portée ou corps-à-corps), ainsi que des magies défensives, curatives ou offensives. La sélection se fait via le « ring command menu », pratique et simple. Ainsi, le joueur ne se disperse pas au travers d’innombrables sous-menus, ce qui participe indéniablement au dynamisme des nombreuses rixes. À noter que l’évolution des armes se fait graduellement par le biais des sphères d’armes glanées au fur et à mesure de la quête ; un bon moyen pour limiter un level-up trop intensif.
Enfin, chose rare dans un action / RPG, le joueur incarne les trois héros à la fois, un peu à la manière d’un RPG classique, à la différence qu’à tout moment il est possible de changer de personnage et ainsi d’avoir accès à ses compétences propres. Une simple pression de la touche « select » suffit, ce qui ajoute aux combats un aspect tactique peu fréquent dans ce type de jeu. Il est possible de configurer l’attitude des autres personnages  : attaque, défense, utilisation de magies curatives ou offensives….. Là encore, la simplicité est de mise, les personnages agissent plutôt en accord avec la configuration (même si les personnages contrôlés par l’I-A auront la fâcheuse tendance à rester bloquer dans tous les obstacles qui se trouveront sur leur chemin), ce qui rend les affrontements très agréables. L'originalité du jeu réside également dans la possibilité de jouer avec un, voire deux amis en même temps, chacun dirigeant l’un des trois personnages.

Présentation des personnages

Contrairement à la version européenne, les personnages des versions américaines et japonaises possèdent un nom prédéfini. Le héros, selon ces versions, se nommerait Rasodei, Lasodei ou même Randy pour certains, la jeune fille qui l’accompagne Purimu ou Pulim et l’elfe Popoï. Si le héros est contraint de se jeter dans l’aventure, il n’en est pas de même pour ses acolytes, qui le rejoignent pour différentes raisons. Pulim, originaire de Pandore et fille du roi, souhaite simplement retrouver Tom, son fiancé, un général de l’armée manipulé par l’Empire. Popoï quant à lui, a intégré l’équipe parce qu’il a été touché par l’honnêteté des deux autres. Cela sera aussi l’occasion pour lui de revoir son lieu natal : le « haut-pays ». Des équipiers en apparence bien différents, mais qui sauront rapidement se rapprocher pour finalement constituer un trio vraiment sympathique.

Anecdotes

Les débuts de la saga des Seiken Densetsu furent tumultueux, au point que la série faillit bien ne pas voir le jour du tout. Tout commence en 1987, un jour pendant lequel un projet monumental germe dans les jeunes esprits de la firme nipponne. Son nom : Seiken Densetsu : The Emergence of Excalibur. Ce projet n’a pu aboutir à cause notamment de la faible capacité des disquettes du Famicom Disk System, console sur laquelle le jeu aurait dû tourner. (Il aurait fallu pas moins de cinq disquettes pour assouvir l’imagination particulièrement féconde des employés de Squaresoft !). L’équipe est alors obligée de revoir ses ambitions à la baisse et se remet au travail. Un nouveau projet – initialement nommé Gemma knights – voit le jour et conservera finalement l’appellation : Seiken Densetsu. Mais il se pourrait que le projet de 1987 n’ait pas tout à fait été enterré. En effet, on remarque que le titre Emergence of Excalibur rappelle le tout début de Secret Of Mana, notamment le moment où, tel le roi Arthur (et son épée légendaire), le héros retire l’épée de son rocher. De plus, on retrouve le nom originel du second projet (Gemma Knights) en la personne de Gemma (Version U-S), le chevalier de Tasnica. Secret of Mana serait donc la finalisation d’un rêve, celui d’une équipe en avance sur son temps, bridée par l’état de la technologie.

Merci à Charles-hilaire V. pour l'article

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