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Final Fantasy VII

Fiche Technique

Logo Final Fantasy VII

Plateforme

Playstation, PC

Genre

RPG

Dates de Sorties
  • Japon :
    31 janvier 1997.
  • Amérique :
    31 août 1997.
  • Europe :
    13 novembre 1997.
Equipe

- Production : Hironobu Sakaguchi
- Réalisation : Yoshinori Kitase
- Direction artistique : Yusuke Naora
- Musique : Nobuo Uematsu
- Programmation : Ken Narita
- Illustration : Yoshitaka Amano
- Scénario : Kazushige Nojima

Ce jeu est le point central de la Compilation of Final Fantasy VII.

Final Fantasy VII (en katakana ファイナルファンタジーVII Fainaru Fantajī Sebun) est un jeu vidéo de rôle (RPG) développé par Square Co., Ltd. en 1997. Le jeu a été publié au Japon par Square, en Amérique du Nord par SCEA, et en Europe par SCEE. De plus, une version Windows a été publiée un peu plus tard par Eidos Interactive en Amérique du Nord et Europe (Dont en version Française (retraduite par rapport a la version Playstation), Espagnole et Allemande). Ce fut le premier jeu de la série Final Fantasy à être produit pour la console PlayStation, et le premier jeu de la série à être porté sur les ordinateurs personnels fonctionnant sous Microsoft Windows. De plus, ce fut le premier Final Fantasy à utiliser des graphismes en 3D avec des personnages rendus en temps réel et des arrière-plans précalculés.

Midgard, le siège de la Shin-Ra

Malgré de nombreuses critiques portant sur la mauvaise localisation du jeu en Amérique du Nord et en Europe (version française notamment), le jeu connut un extraordinaire succès critique et commercial, recevant des critiques brillantes dans la presse vidéoludique (on peut lire par exemple, dans GameFan magazine : “quite possibly the greatest game ever made” - probablement le meilleur jeu jamais réalisé). Se vendant à plus de 9,2 millions d'exemplaires à travers le monde, dont approximativement 3 millions durant les 48 premières heures de sa sortie, il contribua grandement à amorcer le succès de la PlayStation, console du nouvel arrivant sur le marché du jeu vidéo, Sony.

C'est l'un des premiers RPG ayant obtenu une grande popularité en dehors du Japon, notamment en Europe, entraînant par la suite la sortie hors du Japon d'autres jeux du même type. La popularité de cet épisode en particulier a poussé Square Enix à commencer la production d'une série de suites et de préquelles réunies sous le nom collectif de Compilation of Final Fantasy VII en 2005, ainsi que d'un long-métrage en images de synthèse, Final Fantasy VII : Advent Children.

Le jeu incorpore des références à une grande variété de système religieux et philosophiques, présentes par exemple au travers du noms des personnages tel Sephiroth (tiré de la Kabbale) ou Heidegger (probable référence au philosophe allemand et membre du Parti Nazi Martin Heidegger), ou des noms des lieux comme Midgar et Nibelheim (tous deux de la mythologie nordique). De plus, plusieurs références renvoient aux anciens jeux de la série, notamment à nouveau plusieurs noms de personnages comme Cid, Biggs et Wedge (ces derniers provenant de l'univers de star wars), ou encore la répétition de motifs sonores comme Chocobo's Theme.

Le jeu poursuit dans la droite ligne de Final Fantasy VI en présentant un monde usant de technologies nettement plus avancées que dans les premiers épisodes. La gamme de ces technologies couvre la navigation spatiale, la robotique, le génie génétique hautement avancé, les armes à feu automatiques, les armes à énergie dirigée, les automobiles, les hélicoptères, la technologie antigravitationnelle limitée et les corporations globales majeures; le niveau de technologie dans Final Fantasy VII est assimilable à un futur proche de science-fiction, dans la droite ligne du steampunk auquel il emprunte nombre de références.

Synopsis

L'histoire commence dans la ville de Midgar, où un groupe terroriste nommé Avalanche décide de contrer les plans de l’organisation Shin-Ra. Avalanche pense que l’extraction massive de l’énergie Mako entrainera la mort de la planète. Une lutte intense commence alors entre les deux groupes jusqu'à l’arrivée de Sephiroth, ex-membre du Le SOLDAT (SOLDIER) reconnu anciennement comme un héros grâce à ses prodigieux exploits. Celui-ci est à la recherche de la Terre Promise (recherchée également par la Shin-Ra) où réside une quantité d’énergie illimitée. Démarre alors l’odyssée du groupe de Cloud Strife, personnage froid et charismatique, à travers un monde merveilleux où émotions intenses et opposées se mêlent continuellement.

Gameplay

Cloud et Aeris, vus par Yoshitaka Amano.

Final Fantasy VII est un jeu de rôle contrôlé par menus. Au début de l'aventure, le joueur est restreint à la ville de Midgar, mais lorsque le jeu progresse, de plus en plus de terres de ce monde fantasy deviennent accessibles et les séquences d'aventure scriptées donnent progressivement plus de liberté et d'opportunités au joueur. À plusieurs reprises dans le jeu, l'action s'arrête pour laisser place à des scènes spectaculaires ou dramatiques qui font progresser la trame et ne requièrent du joueur que la seule pression sur le bouton d'action pour faire s'enchaîner les dialogues. On donnera à ces scènes dans lesquelles le joueur reste essentiellement passif le nom de cinématiques. Leur grande qualité dans ce 7ème opus éblouira quantité de joueurs et deviendra l'une des marques de fabrique de la série Final Fantasy.

Durant les séquences de combat, le jeu utilise le système de jauge d'ATB (Active Time Battle) déjà apparu dans les trois Final Fantasy précédents. Au contraire des derniers opus qui permettaient parfois à quatre ou cinq personnages de combattre ensemble, Final Fantasy VII ne permet qu'à trois personnages à la fois d'être dans l'équipe et de participer à la bataille.

Final Fantasy VII utilise un système d'habiletés à base de Materias qui s'équipent dans des orifices sur les armes et armures. Les Materias permettent aux personnages d'accéder à des magies, des invocations, des commandes spéciales, et une variété d'autres habiletés. Elles peuvent être combinées de plusieurs façons, renforçant le côté stratégique des combats.

Une technique introduite dans Final Fantasy VI, la “Desperation Attack”, réapparaît ici dans une version modifiée, la Limite. Chaque personnage jouable possède une jauge de limite qui se remplit peu à peu chaque fois que le personnage reçoit des dommages durant une bataille. Quand la barre est complètement remplie, ce personnage a accès à sa ou ses Limite, une attaque spéciale qui cause souvent beaucoup plus de dommages qu'une attaque traditionnelle, ou permet de changer d'état.

Final Fantasy VII a aussi popularisé l'inclusion de boss extrêmement difficiles en supplément du boss final habituel. Tard dans le jeu, une série de monstres appelés Weapons ou Armes en VF apparaît. Le joueur rencontre certaines d'entre elles durant le jeu, mais deux d'entre elles, l'Arme Rubis et l'Arme Emeraude, ne peuvent être rencontrées que si le joueur les recherche, et sont très difficiles à vaincre. L'Arme Rubis, par exemple, peut instantanément tuer un personnage avec une seule attaque, et a plus de dix fois le nombre de points de vie (HP) du boss final, alors que l'Arme Emeraude peut tuer ou blesser gravement tous les personnages en une attaque (Aire Tam -Materia épelé à l'envers- qui fait des dommages directement liés au nombre de Materias que le personnage possède). Ces ennemis supplémentaires sont apparus dans la version nord-américaine, européenne et la version dite Internationale, et étaient donc absents de la version japonaise originale.

Critique et réception

Popularité

Final Fantasy VII est à la fois un succès critique et commercial, le jeu bat rapidement plusieurs records de ventes. Après une forte attente au Japon, où la série a toujours eu un grand succès, le jeu s'écoule à 2,3 millions d'unités trois jours seulement après sa sortie dans l'archipel. Cette popularité pousse des milliers de détaillants en Amérique du Nord à distribuer le jeu plusieurs jours avant la sortie officielle en septembre pour répondre à la demande du public. En Amérique du Nord, le jeu se vend à 330 000 exemplaires lors du premier week-end d'exploitation[67], et atteint les 500 000 unités vendues en moins de trois semaines. Le succès du jeu se maintient encore pendant plusieurs mois, et Sony annonce que le titre s'est écoulé à un million d'exemplaires sur le continent au début du mois de décembre 1997. En mars 2006, les diverses versions du jeu se sont vendues à 4 millions d'unités au Japon pour un total de 9,8 millions d'exemplaires à travers le monde, ce qui en fait le Final Fantasy qui s'est le mieux vendu à ce jour.

Final Fantasy VII est probablement aujourd'hui l'épisode le plus populaire de la série[70],[5]. En mars 2006, il se classe à la seconde place des « 100 jeux préférés de tous les temps », sondage effectué auprès des lecteurs du magazine japonais Famitsu, alors que les utilisateurs du site américain GameFAQs l'élisent Best Game Ever en 2004 et 2005. Sephiroth reste lui aussi l'un des méchants les plus populaires des jeux vidéo. En octobre 2005, l'équipe du magazine Electronic Gaming Monthly l'élit meilleur boss des jeux vidéo à l'unanimité. Au cours du printemps de la même année, il gagne également le concours du « meilleur méchant » organisé par GameFAQs.

Critique de la presse spécialisée

Revue/SiteNote
Famitsu38 sur 40
GameSpot9,5 sur 10
Gamekult9 sur 10
Edge9 sur 10
IGN9,5 sur 10

Le jeu reçoit des critiques élogieuses de la part des principales publications vidéoludiques dans les trois pôles du marché (Japon, Amérique du Nord et Europe). Les critiques acclament surtout l'histoire du jeu et son univers prenant, les musiques de grande qualité et le système de combat intéressant grâce à l'utilisation de materias.

GameSpot remarque que « jamais auparavant la technologie, la jouabilité et la narration n'ont été aussi bien associées que dans Final Fantasy VII ». Gamekult affirme qu'il y a « [une] rupture de notre perception des jeux vidéo dans l'approche fondamentalement cinématographique de Final Fantasy VII ». Au moment de sa sortie, le site multimédia IGN insiste sur le fait que « les graphismes sont à des années-lumières de ce qui a été vu sur la PlayStation » et affirme que le système de combat est le point fort du jeu. RPGamer fait l'éloge de la bande sonore du jeu, indiquant que Uematsu fait un travail « exceptionnel » et qu'il « est peut-être ici au meilleur de sa forme ».

Mais Final Fantasy VII n'est pas exempt de défauts. Plusieurs critiques mettent en avant la mauvaise localisation du jeu en Amérique du Nord et en Europe. Official U.S. PlayStation Magazine qualifie la traduction d'« un peu trouble, ce qui provoque une confusion inutile et embrouille un scénario pourtant subtil ». Un membre de RPGamer va également dans ce sens : « [le jeu] est loin d'être parfait », la traduction est « remplie de fautes de frappe et d'autres erreurs qui obscurcissent un scénario déjà déroutant ». GameSpot insiste de plus sur la progression relativement linéaire du jeu. D'autres soulignent des séquences d'invocations fastidieuses, des combats trop nombreux[3] ou reprochent le fait que ceux-ci ne s'effectuent qu'avec un groupe de trois personnages[78],[81]. Néanmoins, rares sont les critiques qui notent le jeu en-dessous de 8/10. Les sites Metacritic et Game Rankings (qui effectuent des moyennes à partir de nombreuses publications) donnent respectivement au jeu un score général de 91% et 92%.

Les critiques se font en revanche plus acerbes concernant la version PC du jeu. Bien que celle-ci corrige nombre de fautes de traduction et d'orthographe, elle souffre de la comparaison avec la version console. En premier lieu, les cinématiques subissent de nombreuses défaillances: transformées en fichiers AVI, des problèmes d'éclairage se font sentir lorsque le joueur n'a tout simplement pas droit à un écran noir. D'autre part, les fichiers sons en MIDI sont relativement mal transcrits par les ordinateurs de l'époque, ce qui gâche l'un des point fort du jeu. Les contrôles ne peuvent s'effectuer à la souris et nécessitent donc l'achat d'une manette à moins de se restreindre aux contrôles malaisés sur clavier. Seuls les graphismes des personnages sont supérieurs grâce à l'anticrènelage, pourtant la qualité des décors lors des combats est revue à la baisse.

Le jeu fait également l'objet de critiques de la part d'associations de parents inquiets de la violence dans les jeux vidéo. En particulier aux États-Unis, où suite aux évènements de la fusillade du lycée Columbine en 1999, plusieurs parents de victimes déposent une plainte contre les sociétés d'édition et de développement de nombreux jeux vidéo, et réclament 5 milliards de dollars. Parmi les coaccusés, se trouve Eidos Interactive, l'éditeur de la version PC du jeu ; Final Fantasy VII est d'ailleurs directement cité[87].

Anecdotes

Influence

En raison de ses avancées notables en terme de technique et de sa grande popularité, Final Fantasy VII est généralement considéré comme un titre très influent dans l'histoire des jeux vidéo. Il permet aux jeux de rôle console de se faire une place sur le marché du jeu vidéo en dehors du Japon. Un analyste des affaires commente : « Sony a redéfini la catégorie des jeux de rôle conventionnels et a élargi son audience avec le lancement de Final Fantasy VII ». À cette époque, rares sont les jeux de rôle à être localisés en Amérique du Nord et encore plus rares sont ceux qui bénéficient d'une sortie sur le vieux continent. Seuls quelques hardcore gamers ou rares joueurs passionnés ayant de bonnes connaissances en japonais commandent des jeux en import.

Au début du développement, alors que Nintendo insiste pour que la série se poursuive sur sa prochaine Ultra 64, un nouveau conflit éclate entre les deux firmes. Sony quant à lui est nouveau sur le marché des jeux vidéo et tente d'attirer les éditeurs tiers. Lorsque Square annonce que son Final Fantasy VII est en préparation pour la PlayStation, c'est un mini coup d'état qui se déroule dans le monde des jeux vidéo, une licence aussi populaire que Final Fantasy va évidemment attirer beaucoup de monde sur la console de Sony. On soupçonne à cette époque Square d'avoir signé un contrat d'exclusivité avec Sony, ce qui pourrait expliquer que Square ne programmera plus pour les consoles Nintendo pendant près de sept ans (période relativement longue dans les jeux vidéo). Tandis que le succès du jeu achève les espoirs de Sega et sa Saturn, c'est un coup dur pour la Nintendo 64. Le jeu est souvent cité comme un facteur important qui permet à Sony d'asseoir la domination de sa PlayStation sur le marché des consoles de cinquième génération.

Le jeu popularise l'inclusion de séquences en image de synthèse utilisées pour donner plus d'intensité aux passages-clés du scénario. Cette méthode est depuis devenue une norme dans la série Final Fantasy mais est également utilisé dans de nombreux jeux de rôle et jeux vidéo d'action/aventure en général (la série Onimusha par exemple). Les cinématiques du jeu permettent des progrès significatifs en infographie, et avec l'ouverture d'un studio spécialisé à Honolulu, Square acquiert alors une grande maîtrise de ces techniques, qui lui permettront en 2001 de produire le film photoréaliste Final Fantasy : les Créatures de l'esprit. En janvier 2005, Electronic Gaming Monthly classe le jeu sixième de sa liste des « 10 jeux les plus importants » qui « ont aidés à redéfinir le secteur depuis […] 1989 ». Invoquant ses « superbes cinématiques et un récit profond et introspectif », ils affirment que « le jeu de Square fut alors le premier jeu de rôle à dépasser, au lieu de copier, la narration cinématographique ».

Avec Final Fantasy VII International Version, Square introduit également la sortie des secondes versions pour les jeux vidéo très populaires ; les développeurs y ajoutent généralement quelques nouveautés minimes au niveau du gameplay et/ou du scénario (on peut entre autres citer les titres Final Fantasy X, XII, Kingdom Hearts, ou Star Ocean III).

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